Sujet : Café contre coca | | Posté le 01-04-2004 à 10:32:27
| La Colombie a réussi une première, cette fois sans rapport avec massacres, enlèvements ou saisies de drogue: l'exportation de café, cultivé à la place de la coca, vers la France et la Grande-Bretagne. Dans un pays resté le principal producteur de cocaïne dans le monde avec 700 tonnes par an, malgré les tentatives d'éradication par le Plan Colombie avec l'aide des Etats-Unis, cette réussite de la culture alternative a été présentée mercredi à Bogota par ses pionniers comme un premier pas. Les 1.200 familles membres de Cosurca au sud de Popayan, dans l'extrême sud-ouest de la Colombie, près de l'Equateur, ont ainsi arraché depuis 1999 ,plus de 200 hectares de plants de coca, matière première de la cocaïne, pour la remplacer par de l'arabica. Lors d'une cérémonie au musée du Chico, les coopérateurs ont annoncé le lancement, à travers leur propre service d'exportation baptisé Expocosurca, d'une vente permanente de leur café vers l'Europe. Cette initiative a été rendue possible grâce notamment à l'aide de l'Office international de contrôle des stupéfiants (OICS) des Nations unies, de deux millions de dollars au total depuis 1994. La société française Andines, basée à Paris, a ainsi passé commande des cinq mille premiers paquets de "cafe du futuro" (café de l'avenir), d'une demi-livre chacun, au tarif d'achat de 3,34 dollars le kilo, après torréfaction sur place, dans la région de production. Pour sa part, la firme Wakefield, de Londres, a commencé à recevoir ses huit premiers conteneurs de "café vert" (non torréfié), de 17,5 tonnes chacun, acheté au prix de 2,48 dollars le kilo. Le café de la coopérative est obtenu sans l'utilisation d'engrais. Les "coqueros" (cultivateurs de coca) qualifient cette mission "d'impossible", selon elles, mais sans aller jusqu'aux menaces. Le chiffres parlent davantage que toute explication. Sur les 2.619 ha de la Cosurca, dont la moitié est consacrée à la culture des légumes, les journaliers gagnent 10.000 pesos par jour. Dans les plantations de coca, ils touchent quatre fois plus En buvant leur café vous faites une bonne action |
| | Posté le 01-04-2004 à 11:14:16
| la gestion de l'économie s'apprend sur le tas ! pour un même temps de travail le rapport est de 1 à 4. si l'ouvrier gagne 10 en faisant du café et peut gagner 40 en faisant de la coca, il n'a pas besoin d'avoir fait l'ENA pour apprécier qu'il aura plus pour vivre, nourrir sa famille, payer la scolarité des enfants, se faire soigner...si ce qu'il produit est porteur de misère humaine, de mort, de trafic,...chez des gens qui gagnent 100 fois + que lui dans le confort il s'en tape! les plus riches ne partagent pas avec les plus pauvres alors ? à chacun sa vie, sa mer... paradoxe: quand tu portes tes achats de café vers ces producteurs qui n'ont pas choisi la voie de la facilité, tu déshabilles les producteurs ou tu avais tes habitudes ! résultats= le pauvre a changé de pays. enfin ce n'est que mon avis . @ ++ |
|
|
|