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oscillatine
papymougeot a écrit :

Réf. "Tous contribuables" n° 22 de mars 2004

Attention tabou, en France le financement des syndicats demeure la chasse gardée....des syndicats eux-mêmes, qui jouissent du privilège exorbitant de n'avoir aucun compte à rendre sur les fonds qu'ils perçoivent. En toute opacité.

Officiellement, les syndicats vivent des cotisations de leurs adhérents. Mais il faut bien plus de moyens pour enrayer l'économie de tout un pays. En réalité, ces cotisations ne couvrent que 20% de leurs budgets, le reste provenant quasi-exclusivement de l'Etat des entreprises publiques.

Chaque année, les syndicats reçoivent donc plus de 180 millions d'euros, par différents moyens au nombre desquels figurent :

--> La pratique des emplois détachés, des postes fictifs sont ainsi crée au sein de l'administration ce qui permet aux syndictas de faire rémunérer des milliers de permanants par l'Etat : à l'Education nationale, par exemple, plus de 7000 fonctionnaires sont ainsi "détachés", en toute complicité avec les autorités.

--> Les indemnités versées aux membres des conseils, commissions et autres comité "Théodule" qui encombrent la vie politique. Les Conseils économiques et sociaux sont ici de véritables poules aux oeufs d'or pour les syndicalistes puisqu'ils hébergent 755 d'entre-eux : 115 au niveau national et 640 au niveau régional.

--> Les subventions généreusement consenties par les ministres : en 2003, les services du premier ministre leur a notamment versé 7 millions d'euros (contre 4 millions en 2001) et le ministère des Affaires sociales 13 millions.

--> Quant à l'Unedic et l'assurance maladie ils versent chaque année une cinquantaine de millions d'euros aux "partenaires sociaux", sans préjuger du recours aux subventions déguisées, comme les crédits pour la formation des administrateurs syndicaux qui s'élevait déjà à 35 millions d'euros en 2001.

--> Les collectivités locales, enfin, se montrent généreuses en logeant gratuitement les sections syndicales et en assumant une partie de leurs frais généraux (chauffage, électricité, etc..).
La ville de Paris - qui a procuré pendant des années des emplois fictifs à Force ouvrière - héberge ainsi les principaux syndicats, pour un montant estimé à 4 millions d'euros.

Qu'on se le dise : les Français sont las d'abreuver le parasitisme syndical !


Et le syndicat medef, il vit de quoi au "fonds"... Des golden parachutes ?

Le grand problème du syndicalisme, aujourd'hui, est d'après moi son manque de sincérité, à savoir qu'il organise des mouvements pour en organiser, et non plus pour défendre les salariés !
Comme c'est généralement fortement politisé, il suffit qu'un employé porte un carré Hermès pour qu'il se retrouve seul en cas de litige avec son employeur !
Depuis quelques années la CGT défile pour défendre son image et surtout son monopole et ses propres acquis de confort, la FO suit pour ne pas être ridicule.
Blondel se prenait vraiment pour un chef de parti, pour l'empereur des salariés, non pas pour un directeur syndical.

D'ailleurs la plupart des réels abus au travail ne sont jamais dénoncés par les syndicats actuels, il faut que ce soit des associations qui le fassent : harcellement moral et sexuel, heures sup impayées, contrats flous, renouvellement de CDI au-delà des limites légales, tâches non contractuelles, non paiement des indemnités...
papymougeot
Réf. "Tous contribuables" n° 22 de mars 2004

Attention tabou, en France le financement des syndicats demeure la chasse gardée....des syndicats eux-mêmes, qui jouissent du privilège exorbitant de n'avoir aucun compte à rendre sur les fonds qu'ils perçoivent. En toute opacité.

Officiellement, les syndicats vivent des cotisations de leurs adhérents. Mais il faut bien plus de moyens pour enrayer l'économie de tout un pays. En réalité, ces cotisations ne couvrent que 20% de leurs budgets, le reste provenant quasi-exclusivement de l'Etat des entreprises publiques.

Chaque année, les syndicats reçoivent donc plus de 180 millions d'euros, par différents moyens au nombre desquels figurent :

--> La pratique des emplois détachés, des postes fictifs sont ainsi crée au sein de l'administration ce qui permet aux syndictas de faire rémunérer des milliers de permanants par l'Etat : à l'Education nationale, par exemple, plus de 7000 fonctionnaires sont ainsi "détachés", en toute complicité avec les autorités.

--> Les indemnités versées aux membres des conseils, commissions et autres comité "Théodule" qui encombrent la vie politique. Les Conseils économiques et sociaux sont ici de véritables poules aux oeufs d'or pour les syndicalistes puisqu'ils hébergent 755 d'entre-eux : 115 au niveau national et 640 au niveau régional.

--> Les subventions généreusement consenties par les ministres : en 2003, les services du premier ministre leur a notamment versé 7 millions d'euros (contre 4 millions en 2001) et le ministère des Affaires sociales 13 millions.

--> Quant à l'Unedic et l'assurance maladie ils versent chaque année une cinquantaine de millions d'euros aux "partenaires sociaux", sans préjuger du recours aux subventions déguisées, comme les crédits pour la formation des administrateurs syndicaux qui s'élevait déjà à 35 millions d'euros en 2001.

--> Les collectivités locales, enfin, se montrent généreuses en logeant gratuitement les sections syndicales et en assumant une partie de leurs frais généraux (chauffage, électricité, etc..).
La ville de Paris - qui a procuré pendant des années des emplois fictifs à Force ouvrière - héberge ainsi les principaux syndicats, pour un montant estimé à 4 millions d'euros.

Qu'on se le dise : les Français sont las d'abreuver le parasitisme syndical !
 
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