| Dernières réponses | |  a papymougoet:
le hazard a voulu ce matin avant de te lire, que je fasse avec mon épouse au petit dej, suite à une info radio sur l'ecole à 2 ans, un bilan des promesses électorales ?.
cette question nous a ramené + de 20 ans en arrière, à l'époque Tonton, ou une dame X avait promis des milliers de place en crèche !
et d'en conclure, une nouvelle fois, que le passé est toujours occulté en politique (sauf contre le FN).
ton descriptif est impressionant.
bravo pour ta réflexion.
@ +
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| | Bonsoir,
Suite aux élections régionales 2004 qui marquent un retour de la gauche, l'effondrement de l'Ump et une stabilisation du FN.
Les journalistes parlent de "retour de la gauche", la gauche parle de "sanction de la politique de l'ump", la droite parle de "mauvaise pédagogie sur ses réformes".
Les journalistes devraient plutôt parler du "peu de mémoire des français sur la responsabilité de la gauche dans la France actuelle", la gauche devrait parler d'un "coup de chance" et la droite devrait parler de "sa peur et son inaction depuis deux ans".
Je ne pense pas que les électeurs aient sanctionné une action, mais plutôt le "vide", le rien depuis deux ans, le rien.
- Insécurité... rien, sauf des gesticulations.
- Immigration... rien, toujours pas de réforme du code de la nationalité en vue, et toujours des dizaines de milliers de clandestins qui auraient dû être renvoyé chez eux depuis longtemps.
- Emploi... aucune baisse des charges susceptible d'être efficace, aucune réforme pour améliorer la compétitivité de nos entreprises.
- Diminution de l'étatisme ... rien, la France trône en tête avec presque deux fois plus de fonctionnaires que la moyenne des pays européens pour un service public de moins bonne qualité. (Moyenne européenne, moins de 15% des actifs sont fonctionnaires, en France ce taux dépasse les 25%).
- Réforme du secteur public vers plus d'efficacité et de contrôle des coûts... rien. On a parlé de méritocratie dans les salaires, ça a réveillé tous les syndicats, on n'en a plus parlé.
- Sécurité sociale... l'ambitieux projet qui aurait dû être déposé en septembre 2003 par Mattei a été annulé au dernier moment, l'ump ne voulait pas brusquer les syndicats et l'opinion des journalistes après le coup de chaud et les dix milles morts du mois d'août. Pour le moment, aucun nouveau calendrier n'a été prévu pour cette réforme.
- Retraites, les réformettes qui ont été prises au printemps 2003 au milieu du tintamarre syndicaliste (dont la volonté semble être de ruiner les générations futurs) sont plus symboliques qu'utiles.
Dans ce domaine aussi, aucune réforme significative n'a été faîte et la faillite de l'état d'ici à une échéance décennale n'est toujours pas écartée.
- Réforme du code civil, on entre dans autre point mais il est devient nécessaire. Notre pays accumule les lois, les décrets, etc... la bible de la loi française plus personne ne l'a connaît tant elle est devenue volumineuse et contraignante.
Bilan de l'Ump, rien, pire même puisqu'ils ont continué d'empiler loi sur loi sans prendre le soin d'épurer le code civil.
- Education Nationale , en lieu et place du savoir et de l'apprentissage, Luc Ferry y a placé la pédagogie, le dialogue et l'ouverture avec les syndicats dans un grand débat. Le bilan, rien. Rien n'a changé, les français dépensent toujours plus d'argent pour l'éducation de leurs bambins et ces derniers ressortent de plus en plus inculte.
Et là où c'est dramatique, Ferry ne semble pressé de remettre de l'ordre dans ce ministère, aucun plan, aucune réforme. Rien. La politique de Ferry se résume ainsi : "on attend, on ne touche à rien et on demande aux syndicats soixante-huitards la marche à suivre pour éviter les grèves et les manifestations de la CGT".
- Recherche... "Rien, on attend et on verse 3 milliards de plus".
Faute d'évaluation des chercheurs et d'un statut de fonctionnaire qui leur garantie la sécurité de l'emploi, la recherche française bat des records d'improductivité et ce n'est pas faute de crédits !
- Hôpital... comprise dans la plan de réforme de la sécu. Sa refonte a aussi été reportée à ... personne ne sait encore. L'ump n'a rien fait. Et l'on se retrouve encore avec des secteurs en sous-effectif grave quand des hôpitaux proches regorgent de lits et de bras.
Pourquoi ? Parce que depuis 20 ans et la multiplication des fonctionnaires, chère à la gauche, les bureaucrates du secteur hospitalier ont été multipliés par deux quand dans le même temps les praticiens voyaient leur nombre diminué et leur salaire stagné.
Je suis sur que j'ai du oublier beaucoup de points. Mais un fait est là, l'Ump, Chirac, Raffarin et son gouvernement, n'ont rien fait depuis deux ans, sinon qu'attendre en effectuant quelques pointes médiatiques pour sauver leur confort.
Les électeurs n'ont pas sanctionné une action, mais une inaction.
 Bonne et douce nuit
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