| papymougeot | | OCCITANIE | | Administrateur |  | | 851 messages postés |
|  Posté le 28-05-2004 à 11:06:00   
| Rapport 2004 de l'Institut international d'études stratégique :
Al Qaïda, le réseau terroriste du Saoudien Oussama Ben Laden, serait présent dans 60 pays et aurait plus de 18 000 activistes prêts à frapper, estime l'Institut international d'études stratégiques (IIES) dans son rapport 2004, publié hier à Londres, précisant que l'occupation de l'Irak, où un millier d'activistes serait recensé, a accéléré le recrutement de la « nébuleuse » terroriste.
« Malgré la mort ou la capture de plusieurs hauts responsables, la structure dirigeante d'Al Qaïda fonctionne toujours, la menace est croissante sur les intérêts occidentaux, et les attentats risquent d'augmenter, estime l'IIES, préconisant pour « faire chuter le recrutement et la motivation » des djihadistes une offensive contre Al Qaïda accompagnée de développements politiques, de la résolution du conflit israélo-palestinien et d'une infiltration du réseau.
Selon l'organisme de réflexion britannique, les finances d'Al Qaïda se portent bien et Ben Laden, qui va tenter de continuer à commettre des attentats en Amérique du Nord et en Europe avec une possibilité de recourir à des armes de destruction massive un jour, jouit d'un pouvoir plus grand que jamais.
« On doit s'attendre à ce qu'Al Qaïda cherche toujours à mettre au point des projets d'opérations terroristes aux Etats-Unis et en Europe, impliquant potentiellement des armes de destruction massive », déclare le directeur de l'IIES, John Chipman, lors de la présentation de son rapport annuel à la presse.
Le Royaume-Uni, l'Europe du Sud et la Grèce, où se dérouleront les jeux Olympiques d'Athènes, risquent d'être les prochains objectifs, avance l'IIES qui met en évidence « la vulnérabilité de l'Europe aux infiltrations terroristes de la région méditerranéenne ». Des menaces précises pèsent aussi, selon l'IIES, sur les Balkans, des « zones proches du Moyen-Orient avec des frontières poreuses ».
L'organisme de réflexion souligne que la guerre, déclenchée en mars 2003, contre l'Irak, sans le feu vert des Nations unies, a « politiquement séparé les Etats-Unis des principales puissances européennes continentales, laissant le Royaume-Uni dans une position inconfortable au milieu », et « galvanisé » le réseau terroriste qui a mis à profit les « sérieuses questions sur les guerres préventives comme moyen de lutter contre la prolifération » des armes de destruction massive (ADM). Les services de renseignement américains doivent développer leurs réseaux d'informateurs et d'espions s'ils veulent combattre efficacement les réseaux terroristes islamiques, explique l'institut.
L'utilisation de bonnes sources humaines (espions, informateurs, honorables correspondants) aurait pu permettre d'éviter « l'échec du renseignement en Irak », relève l'IIES. En attendant, Al Qaïda qui a perdu 2 000 membres depuis les attentats du 11 septembre maintient le cap sur son objectif : l'exportation de l'islamisme par la force. Ben Laden continue de financer les organisations terroristes qui lui sont inféodées et de « purger » le monde arabe et musulman de l'influence américaine.
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Autrement tout va bien ! bientôt les vacances !
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"Si la connerie était de l'essence, on pourrait se passer des arabes." Jean Vautrin |
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